Quelles qualités pour être un cadre super employable en 2018 ?

Quelles qualités pour être un cadre super employable en 2018 ?

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La transformation des métiers implique de nouvelles compétences en entreprise. Un rapport de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) fait le point sur comment être embauchable en tant que cadre en 2018.

L’économie française est en train de muter. C’est le constat à tirer de cette nouvelle étude de l’Apec. L’arrivée de la transition énergétique, l’innovation ou encore la transformation numérique ne se contentent pas de créer de nouveaux métiers, mais bouleversent aussi ceux déjà existants.

Une semaine tout juste après son rapport indiquant que les perspectives d’emploi des cadres étaient très positives pour 2018 (notamment pour les jeunes), cette nouvelle étude lance des pistes de réflexion pour survivre en tant que cadre dans cet univers changeant.

Vers de nouveaux métiers

Premier constat, de nouveaux métiers commencent à émerger : dans le numérique (responsable data center, gestionnaire de contrats informatiques, expert en cybersécurité), pour accompagner la transition énergétique (expert bilan carbone, chargée de mission énergie) ou encore suivre les évolutions réglementaires (juriste du droit de l’Internet).

Des postes sont créés, comme dans la cybersécurité par exemple où les effectifs des entreprises pourraient croître de 7% par an d’ici 2020, mais les compétences techniques pour les exercer sont aussi de plus en plus pointues d’où l’importance de la formation.

Des métiers existants fragmentés

L’Apec fait aussi le constat d’une fragmentation de plus en plus importante de métiers existants. Dans les faits, cette répartition des tâches conduit à la création de nouveaux métiers avec des compétences propres.

L’association prend l’exemple éclairant du métier de webmaster. Un poste qui, au début des années 2000, centralisait de nombreuses tâches passant du développement des interfaces web à la gestion de la communauté tout en passant par la rédaction des contenus.

Pour ces trois tâches, il existe aujourd’hui trois métiers différents (développeur web, community manager, rédacteur web), lesquels deviennent ultraspécialisés et au sein duquel les cadres doivent développer des nouvelles compétences.

Une exigence accrue sur certains postes existants

Enfin, la mutation de l’économie change aussi la façon dont sont exercés certains métiers. D’après une enquête réalisée en 2016, 8 cadres sur 10 “estiment que leur métier nécessite d’avoir une expertise dans leur domaine d’intervention”.

L’Apec prend notamment l’exemple du métier de responsable recrutement, qui entre le milieu des années 2000 et 2018, a dû intégrer de nouvelles méthodes de travail. Le recrutement via les réseaux sociaux, l’utilisation de nouveaux logiciels de ressources humaines sont d’autant de compétences qui s’ajoutent à la fiche de poste initiale. Le tout dans un contexte normatif lui aussi changeant avec des nouvelles réglementations vis-à-vis des discriminations à l’embauche notamment.

La polyvalence, qualité vitale d’un cadre employable

Si la spécialisation et l’exigence sont des maîtres mots, l’étude montre aussi que la polyvalence reste une valeur cardinale pour être embauchable en tant que cadre. Ainsi 8 cadres sur 10 considèrent qu’un cadre doit “d’abord” faire preuve d’une “grande polyvalence”.

Ainsi, les compétences transversales sont devenues essentielles car elles permettent au cadre d’être parfaitement mobile dans une entreprise ou au sein d’un environnement en constante mutation.

7 compétences pour un passeport à l’emploi

Le rapport avance notamment 7 familles de compétences à maîtriser en tant que cadre. Une sorte de passeport pour l’emploi où l’on retrouve naturellement la maîtrise des outils digitaux, mais aussi un socle de compétences technico-règlementaires. L’association explique aussi que le management des équipes est une compétence clé, notamment pour créer de la complémentarité entre des profils de plus en plus hétérogènes, sur le plan de la langue ou de la culture professionnelle (mondialisation oblige). Même remarque en matière de gestion de projets, de plus en plus complexes et collaboratifs.

L’étude note aussi qu’avoir une bonne connaissance de la stratégie globale de l’entreprise ainsi que l’approche systémique du marché devient un impératif, notamment avec le développement des problématiques liées à la transition énergétique et la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).

Enfin, la plasticité technique du cadre de demain s’accompagne d’une souplesse mentale. Les fameux soft-skills (créativité, ouverture d’esprit, adaptabilité, relationnel) deviennent indispensables car ils permettent de s’adapter à tout nouvel environnement.

Source : Par Lucas Mediavilla
https://start.lesechos.fr/rejoindre-une-entreprise/actu-recrutement/quelles-qualites-pour-etre-un-cadre-super-employable-en-2018-11168.php#xtor=CS2-11

 

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